2025-03-16 16:00:00
Les “Sept magnificents” ne se résument pas à un simple film western de 1960. Ce terme désigne également un groupe de sociétés technologiques qui ont propulsé l’indice Nasdaq (NASDAQINDEX: ^IXIC) vers des gains à deux chiffres au cours des deux dernières années. Parmi ces entreprises phares figurent Alphabet (GOOG -2.32%), (GOOGL -2.21%), Amazon, Apple, Meta Platforms (META -3.73%), Microsoft, Nvidia et Tesla. Ces leaders du secteur ont prouvé leur capacité à générer une croissance durable, en particulier dans le secteur en pleine expansion de l’intelligence artificielle (IA), dont le marché devrait dépasser 1 trillion de dollars d’ici la fin de la décennie.
Au fil du boom de l’IA, ces géants ont attiré l’attention des investisseurs, entraînant une hausse spectaculaire de leurs actions. Cependant, ce momentum a récemment été inversé, les “Sept magnifiques” connaissant maintenant des baisses. Les préoccupations concernant l’impact des droits de douane instaurés par l’ancien président américain Donald Trump sur l’économie ont conduit à une forte chute des valeurs boursières pour les entreprises dépendant de la croissance. Ces mouvements ont placé le Nasdaq en territoire de correction, et les titres des “Sept magnifiques” affichent désormais des valorisations bien inférieures à celles observées quelques semaines auparavant.
Cependant, une lueur d’espoir émerge. Bien que des défis économiques pèsent sur ces entreprises à court terme, l’avenir de l’IA reste prometteur, avec des investissements annuels atteignant des milliards de dollars. C’est donc un moment opportun pour investir dans des acteurs de l’IA affichant un potentiel solide à long terme. Examinons de plus près deux actions incontournables de ce groupe très en vue.

Source de l’image : Getty Images.
Meta Platforms : un géant à l’assaut de l’IA
Meta Platforms se distingue comme le leader incontesté des réseaux sociaux grâce à des plateformes comme Facebook, Messenger, WhatsApp et Instagram, que plus de 3,3 milliards d’utilisateurs consultent chaque jour. Cette popularité attire les annonceurs, permettant à Meta de générer des revenus annuels colossaux.
Mais les ambitions de Meta vont bien au-delà des réseaux sociaux. Avec des investissements massifs dans l’intelligence artificielle, la société compte déjà sur la quatrième version de son modèle de langage, Llama. Cet outil est essentiel pour alimenter ses systèmes d’IA, notamment l’assistant virtuel intégré à ses plateformes sociales. Récemment, la direction a évoqué des dépenses d’investissement pouvant atteindre 65 milliards de dollars cette année, visant à soutenir cette croissance dans l’IA, y compris la construction d’un data center d’une taille impressionnante.
Comment Meta envisage-t-elle de rentabiliser ces investissements ? En développant des assistants d’IA pour tous ses utilisateurs, l’entreprise espère prolonger leur temps d’engagement sur ses applications, ce qui inciterait les annonceurs à augmenter leurs dépenses. De plus, ces efforts pourraient permettre l’émergence de nouveaux produits et services dans un avenir proche.
Actuellement, ce colosse technologique est évalué à 23 fois ses bénéfices prévisionnels, là où ce chiffre dépassait les 29 il y a quelques semaines, ce qui en fait une occasion d’investissement intéressante.
Alphabet : une puissance en pleine expansion
Sans doute, le nom d’Alphabet évoque principalement Google Search, le moteur de recherche le plus utilisé au monde, détenant environ 90 % de part de marché. En connectant les annonceurs aux utilisateurs, Alphabet génère également une part importante de ses revenus. Mais son activité de cloud computing, Google Cloud, connaît également une croissance à deux chiffres impressionnante.
Au dernier trimestre, ce secteur a enregistré une augmentation de 30 % de son chiffre d’affaires, atteignant 12 milliards de dollars, portée par sa plateforme d’IA. Alphabet gère un réseau mondial de centres de données et fournit les ressources nécessaires à ses clients pour développer leurs propres solutions d’intelligence artificielle. En occupant une position clé dans la chaîne, Alphabet maximise son efficacité et fidélise sa clientèle.
Les résultats parlent d’eux-mêmes : les clients d’Alphabet utilisent désormais plus de huit fois la capacité de calcul qu’ils utilisaient il y a seulement dix-huit mois, pour des tâches essentielles liées à l’IA, telles que l’entraînement et l’inférence de modèles. Alphabet jouit ainsi d’une forte croissance des revenus grâce à la vente de ses produits et services d’IA. De plus, l’entreprise améliore continuellement ses propres produits, telle que la recherche Google, en intégrant ses outils d’IA.
Actuellement, Alphabet se positionne comme l’option la plus abordable parmi les “Sept magnifiques”, évalué à seulement 18 fois les bénéfices prévisionnels. Cela en fait un choix attrayant pour ceux qui souhaitent profiter de la vague d’investissement dans l’IA.
Randi Zuckerberg, ancienne directrice du développement de marché et porte-parole de Facebook, ainsi que sœur du PDG de Meta Platforms, Mark Zuckerberg, siège au conseil d’administration de The Motley Fool. John Mackey, ancien PDG de Whole Foods Market, une filiale d’Amazon, est également membre du conseil d’administration de The Motley Fool. Suzanne Frey, cadre chez Alphabet, fait partie de ce même conseil. Adria Cimino possède des actions d’Amazon et de Tesla. The Motley Fool détient des positions dans et recommande Alphabet, Amazon, Apple, Meta Platforms, Microsoft, Nvidia et Tesla. The Motley Fool recommande également des options : longs contrats d’appel de 395 $ de janvier 2026 sur Microsoft et contrats d’appel de 405 $ de janvier 2026 à découvert sur Microsoft. The Motley Fool suit une politique de divulgation.