2025-03-20 18:04:00
La General Services Administration (GSA) a récemment lancé un nouvel outil d’IA générative, visant à améliorer l’efficacité et à automatiser les tâches répétitives au sein des agences fédérales. Disponible pour l’ensemble du personnel de la GSA, cette initiative survient dans un contexte où des inquiétudes grandissent concernant une éventuelle utilisation de l’intelligence artificielle pour surveiller ou remplacer les employés du gouvernement, déjà touchés par des réductions massives d’effectifs.
Un outil novateur pour les employés de la GSA
Ce nouveau chatbot, qui exploite une variété de grands modèles linguistiques, y compris des technologies développées par Anthropic et Meta, se présente comme un domaine d’assistance pour le personnel. Sa conception permet de répondre aux sollicitations des utilisateurs et d’aider à accomplir des tâches basiques, notamment la rédaction de documents.
Une démarche proactive envers l’innovation
Stephen Ehikian, l’administrateur par intérim de la GSA, a partagé sa vision lors d’une déclaration, soulignant que cet outil incarne une approche proactive à l’innovation. Il a fait valoir que l’intégration de l’IA générative dans le travail gouvernemental est comparable à la mise à disposition d’un ordinateur personnel pour chaque employé. La GSA se trouve à ses débuts dans l’exploitation de cet outil, mais la demande pour des technologies d’IA est manifeste tant au sein de la GSA que dans l’ensemble du gouvernement.
Lancement accéléré et tests utilisateurs
Récemment, Wired a annoncé le déploiement d’un chatbot nommé GSAi, destiné à 1 500 employés, en précisant que cet outil avait été en phase de développement pendant plusieurs mois, avant que le DOGE n’accélère son déploiement. GSA parie sur cette technologie, notamment pour réaliser des analyses de données concernant les contrats et les acquisitions.
Encouragement à l’adoption de l’outil
La GSA a également encouragé son personnel à se familiariser avec cet outil, témoignant de sa volonté d’intégrer cette innovation au sein de ses pratiques quotidiennes. Ce lancement intervient à un moment où des équipes comme 18F, qui soutenaient les agences fédérales dans la création de plateformes technologiques, ont été dissoutes, et où les Technology Transformation Services ont été réduites.
Un développement indépendant des fournisseurs
Pour ce projet, la GSA a opté pour une approche indépendante, sans dépendre d’un fournisseur unique, a précisé un responsable impliqué dans le développement de l’outil. L’objectif principal semble être de favoriser un changement culturel vers l’adoption de l’intelligence artificielle, avec une évaluation basée sur l’adoption plutôt que sur les économies d’heures ou de personnel. Des équipes du TTS (Technology Transformation Services) et des employés IT de la GSA ont contribué à la création de ce chatbot.
Garanties de sécurité et confidentialité des données
Il convient de noter que cet outil n’est pas conçu pour prendre des décisions officielles au sein des agences. Des mesures de sécurité intrusives sont mises en place pour éviter toute fuite d’informations personnelles et sensibles. Les conversations avec le chatbot ne sont pas considérées comme des archives fédérales, bien que les requêtes soient enregistrées pour des raisons de suivi.
Perspectives d’expansion et future utilisation
À terme, la GSA envisage d’élargir cet outil pour qu’il soit disponible à d’autres agences et de développer une API permettant l’accès à ces modèles. Actuellement, l’agence utilise un service de modèles gérés pour son chatbot, prévoyant d’incorporer davantage de modèles dans un avenir proche.
Évaluation et intégration dans le quotidien
Zach Whitman, responsable de l’IA et des données au sein de l’agence, a déclaré que l’objectif est de comprendre comment cet outil peut être intégré dans le quotidien des employés et où des ajustements seraient nécessaires pour en maximiser l’impact.